Histoire d’un film, en devenir « De la violence à la pensée »

À partir de ma pratique de psychiatre et de psychanalyste, j’ai traversé les années qui ont vu changer les structures de soin et leur philosophie dans la complexité des prises en charge de la maladie mentale. Que ce soit dans les hôpitaux psychiatriques, les lieux du médico-social ou dans mon propre parcours de psychanalyste.

Les rencontres avec les adolescents très perturbés, dans les cités de banlieue, ou déjà accueillis dans les structures de protection de l’Enfance, m’ont amenée à penser différemment ma pratique, à me rapprocher du terrain, parmi les jeunes et leurs éducateurs, et à m’éloigner en partie de mon cabinet d’analyste.

De ce mouvement, il ressort des liens de travail, la formation de collectifs , de groupes de recherche, de supervision et de dialogue avec d’autres champs de sciences humaines, anthropologie, philosophie, spiritualités différentes.

L’immersion en 2015 pendant 7 ans, comme psychiatre , dans une structure expérimentale et singulière, accueillant des adolescents au bord de l’exclusion sociale grave ou de l’incarcération, a donné lieu au tournage d’un film, tourné avec Stéphane Collin, cinéaste et réalisateur et moi-même.

En voici l’avant-propos du film :


Quelques textes et réflexions issues de cette pratique

Texte : Qu’est-ce que soigner dans les lieux du médico social
Texte : De la violence extrême à la contenance psychique
Texte Conférence au MEDA : Trauma psychique, réminiscences, l’indicible et l’inoubliable

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